Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 10:56

VM :. dignitaires qui décoraient l’Or :. et vous tous mes FF et mes SS en vos rangs grades et qualités

enfin mon TCF:. Bienvenue dans notre loge … Bienvenue chez vous … et pour cette bienvenue permettez moi de vous conter un secret qui subsiste depuis que le monde est créé.

Ce secret a été transmis de génération en génération jusqu’à nous, et le sera de même jusqu’à la fin des siècles. Ce secret est non seulement impénétrable aux profanes, mais il l’est aussi aux maçons paresseux … Etre maçon, c’est chercher sincèrement à mériter d’être Initié à nos mystères.

Et pour avoir l’idée de cette recherche, il vous faut être guidé ; la nature se charge de nous inspirer ce sentiment. Tout homme naît avec le désir d’être heureux, tout homme naît avec le désir de la vertu. Mais la nature seule ne suffit pas pour Elever l’homme et Eveiller sa raison.

Des soins ou des impressions de la nature ou de la raison se forment l’éducation. L’éducation de 2 si excellents guides(nature et raison) ne peut malheureusement rien produire que de parfait. La perfection dans l’homme, c’est l’amour de la justice ; notre troisième guide sera donc la Sagesse.

La nature, la raison et la justice veulent le bonheur de l’homme, non seulement dans l’autre vie, mais même dans celle-ci. Tout ce qui existe a été créé pour l’homme, il faut donc qu’il en jouisse, Mais il ne le peut qu’à titre de grâce et non sans effort: sa puissance n’est qu’un dépôt, il en a uniquement l’usufruit et il ne peut croire en être le propriétaire. Il doit donc se résoudre à jouir de ses avantages, mais sans jamais pouvoir se les approprier.

Avec la vie, l’homme a reçu un libre arbitre, c’est-à-dire que, placé entre le Bien et le Mal ( le Blanc et le Noir ) il est libre de choisir sa voie. On lui fait voir tout le bonheur qu’il doit retirer en suivant le Bien qu’il entrevoit et on le menace des plus cruels tourments s’il se livre à son ennemi de toujours, sa face sombre, son égo. De fait l’impie criera à l’injustice tandis que le juste bénira au contraire son Créateur.

Le juste et l’impie ont ils leur libre arbitre et pourquoi un tel contraste ?

C’est que la présomption se glisse dans l’homme par les connaissances qu’il acquière, s’il n’a pas soin de tout rapporter au seul but pour lequel elles lui sont transmises. Il prendra alors une route parallèle mais une fausse route; Séduit par l’apparence, il s’abandonnera entièrement au langage flatteur d’un ennemi qui ne cherche que sa ruine, jaloux de sa seule supériorité intellectuelle et surtout morale.

Une fois que l’homme a perdu de vue la vraie lumière, ou que, poussé par une criminelle curiosité, il veut se servir de celle qui lui permet d’atteindre virtuellement le but fixé, il ne fait plus que tomber d’erreur en erreur, sa présomption lui fait tout envisager sauf d’atteindre le seul but qu’il se devait de trouver au fond de son cœur. Ce but est bien la vérité ou le bonheur, mais privé par sa faute du flambeau qu’il a abandonné en arrière, il murmure, parce que les ténèbres l’empêchent de voir qu’il n’est plus sur la bonne voie: au lieu donc de la paix et de la vérité qu’il se doit de chercher avec persévérance et souffrance, il ne rencontre rien sauf toutes sortes de peines. Le remord et la confusion s’emparent de lui, il a bien voyagé, il a bien travaillé, mais sur cette route, il ne trouvera rien.

Ce n’est qu’après être rebuté et fatigué de tant de recherches inutiles, qu’après avoir essuyé toutes les fatigues du corps, de l’ âme et de l’esprit, qu’enfin, revenant à ce premier penchant pour le vrai, pour le bon et pour le beau, il abjure ses erreurs, il secoue ses préjugés et reviens sur ses pas à l’aide du trouble de sa conscience. C’est le cri de nos guides bienfaisants qui se font entendre impérieusement. Sic transic gloria mundi

Mais, pour retrouver le vrai bonheur, il faut qu’il se soumette, qu’il se résigne, qu’il fasse le sacrifice de ce qu’il a de plus cher, qu’il renonce à ses droits, qu’il subisse la mort et la privation de tout ce qu’il avait possédé. Et s’il se soumet enfin à ce châtiment mérité par sa révolte, l’homme ingrat obtient enfin sa grâce alors qu’il n’attendait que son anéantissement. Qui est cet ami généreux qui intercède pour lui ? C’est son Créateur, c’est la Sagesse même.

Qu’exige-t-on encore de l’homme ? Rien que le travail mon F :.. Dés que l’homme rentre sérieusement en lui- même il y trouve ce rayon de lumière que nous avons tous reçu, avec le désir sincère de se connaître, de connaître son auteur et la perpendiculaire qui les unit, à une pratique plus régulière de ce qu’il connaît déjà de ses devoirs. L’homme se servira utilement de cette lueur pour parvenir à la Grande Lumière. Mais n’oublions pas que cette récompense doit être le fruit d’un long et pénible voyage sous les assurances et les épreuves les plus authentiques de notre Fidélité, de notre Prudence et de notre Soumission ; voyage qui a commencé mon F :. ce soir par le voyage post mortem de votre âme et de sa pesée suivant la tradition des anciens Egyptiens.

Jusques ici l’homme que nous considérons n’est ni nu ni vêtu, il ne sait pas encore précisément se démêler lui-même, il ne peut concilier ses penchants et ses facultés, il s’étonne de sa liberté et se compare; La Fidélité, l’Amour et la Confiance lui sont ordonnées, il s’y soumet, et son repentir, sa pénitence et son aveu lui méritent sa grâce. Il est porté d’autant plus que le souvenir des circonstances de sa création lui font concevoir toute la noblesse de son origine.

Ainsi l’Homme n’acquiert ce qu’il désire qu’en consultant la nature, la raison et la justice ; la première est la porte où il doit frapper, la seconde est la route qu’il doit suivre et la troisième est le but qu’il doit aspirer. Rentrez donc en vous-mêmes mon TCF :., étudiez-vous et frappez pour être entendu; cherchez dans la sagesse et hors du matériel ce qu’elle seule peut vous faire trouver, et demandez à l’auteur de toute Vraie Justice l’Intelligence pour vous guider et vous sortir de cette errance.

L’homme livré à ses passions reste dans les ténèbres, il en est offusqué : son origine et sa fin ne lui sont plus présents. Il oublie la partie spirituelle présente dans son existence pour ne se livrer qu’à la partie animale et matérielle. Il se dégrade en ne s’occupant que du temporel, et tant qu’il est dans cet état d’engourdissement et d’aveuglement, il ne peut s’élever au-delà, il n’y aperçoit même rien, parce qu’il met lui-même un voile épais entre lui et la Lumière.

Mais lorsque ce voile est tombé, il aperçoit, avec les veux du vrai désir et de la confiance, ce que son esprit offusqué ne pouvait lui laisser entrevoir.

Trois grandes étoiles se présentent à lui, ce sont les trois commandements qu’il trouve gravés au plus profond de son Etre. L’homme avait reçu l’usage des métaux, mais trompé par sa concupiscence, il fallait qu’il s’en dépouille. Toutes les passions peuvent être innocentes, elles ne deviennent criminelles que par l’abus que l’homme en fait lui même.

En nous rendant ces dons, dont nous avions mérité d’être dépouillés, il nous est possible de rendre la grâce du Bien et d’user des bienfaits de la Nature; mais nous ne pouvons rentrer dans nos droits qu’avec un cœur pur, fruit du repentir et d’une bonne résolution. L’excellence de l’homme est effectivement appuyée sur trois colonnes ou trois impressions qu’il trouve gravées dans son cœur… qui sont les trois vertus théologales.

Sans leur pratique, tout édifice moral s’écroule ; L’homme est ainsi appuyé sur la force, la sagesse et la beauté qui nous représentent la divinité l’homme lui-même et les éléments; la nature, la raison et la justice; le spirituel, l’animal et le matériel; l’intelligence, la conception et la volonté.

Les apprentis siègent au Nord et en silence pour se faire à l’ouvrage, en attendant qu’ils aient acquis la force et les connaissances des travaux maçonniques, c’est à dire, que l’homme auquel on fait entrevoir des connaissances qu’il croit facile et intelligible, a besoin d’un peu de réflexion pour s’accoutumer aux idées si simples de la raison mais si complexes par les préjugés que l’homme s’est donné. Ce n’est pas une petite mission que de vaincre ses préjugés et sa volonté, mais ce n’en est pas moins un sacrifice nécessaire et préalable à l’acquisition et la transmission de toutes nouvelles connaissances.

Ces nouvelles connaissances, ces premiers coups de ciseaux donnés sur cette pierre, quoiqu’en l’entamant, ne paraissent pas donner une quelconque forme; Mais infailliblement, avec du désir, de l’amour, et de la confiance, le véritable maçon que je vous souhaite être se frayera un chemin vers la perfection. L’ignorance et l’erreur lui feront voir ce qu’il cherche comme un chaos qu’il ne peut encore décomposer, comme une lumière encore enveloppée des plus épaisses ténèbres qu’il lui faudra dissiper. Il faut du temps et de la réflexion pour débrouiller de nouvelles idées, vaincre ses préjugés et adopter de nouvelles notions sur des objets que l’esprit ennemi de la matière n’a pu laisser soupçonner à ceux qui l’ont négligé.

La récompense étant proportionnée au mérite d’un chacun, l’homme ne peut prétendre raisonnablement à une satisfaction au-delà de son mérite actuel. Il y a plusieurs places dans le temple ; la colonne J. est destinée à la paye des vrais apprentis elle veut dire confiance au GADLU.

Pour terminer ce discours, convenons, mon TCF et vous tous mes FF et mes SS en vos rangs grades et qualités que l’homme ne peut recevoir cette grâce et cette faveur que lorsque, voulant absolument sortir de l’erreur, il cherche de bonne foi la voie de la vraie lumière; que lorsque, indigné contre lui-même de sa présomption, il ne veut suivre que la vertu et que, persuadé de l’existence d’un être parfait, il ne met sa confiance qu’en lui seul, en qui réside la vraie loge, juste et parfaite, la force, la sagesse et la beauté.

L’apprenti qui ne sait à peine qu’épeler et qui ne sait nullement écrire, nous représente bien l’homme observateur d’une loi qu’il s’est astreint librement à suivre

Mon F :. recevez par ma voix une triple et chaleureuse accolade de la part de tous les FF :. Et SS :. Présents ici ce soir

VM j’ai dit

Partager cet article
Repost0

commentaires