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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 09:16
La FM - 5 minutes de symbolisme 1

La FM est à mon sens la plus célèbre si l’on peut dire des sociétés initiatiques contemporaines pour ne pas dire modernes …et elle a su se développer à la fin du 18eme siècle avant de se répandre sur toute la surface du monde pour établir une Fraternité en dépassant les différences religieuses politiques et culturelles en véhiculant des idées de progrès de pensée et de Liberté de pensée  moi je préfère dire d’éveil de notre conscience  con_science … via un système initiatique capable de guider voire d’éclairer l’individu vers … sur le chemin de la con_naissance de sa connaisance de sa liberté et de sa responsabilité thème que j ai aborder dans la RL la Flamme de l’Espérance à l’orient d’Aix du Godf RLoge travaillant au rite français traditionnel….

La question est donc posée ??? cela suffit-il car nos structures et obédiences ont pris peu à peu l’habitude de nous inciter à travailler sur nous-mêmes pour s’améliorer .. mais en s’écartant de fait des questions d’ordre idéologique, philosophique voire initiatique … et il n’est pas de bon ton de parler aujourd’hui de dimension occulte et spirituelle dans nos obédiences pour nous rappeler de son origine. Heureusement quelques FF SS et loges et notamment via le RAPMM avec ses 95 degrés …. le martinisme et les Roses Croix …  permettent encore et pour l’instant de conserver intact ces connaissances pour les transmettre tel un flambeau éclairant les ténèbres et témoignant ainsi de la sagesse de nos passés maitres car la … notre maçonnerie …  est née avec méthode, outils et idéologie pour aboutir à une vraie fusion entre philosophie et idéologie …. Union magique qui a permis aux modernes une utopie sociale, fraternelle et humaniste sans oublier la quête du Sacré…. Car  la FM n’est pas une religion dogmatique et sectaire mais une Ecole où Transmettre est le lei-motif via certaines techniques très précises permettant un Résultat.

Oui l’initié n’est pas et ne doit pas être un quelconque quidam attendant béatement sa transformation via une intégration plus que passive des divers symboles mais il est et Doit être un Humain qui a décidé de prendre en main sa vie par les différentes voies qui lui correspondent et capables de lui pointer de lui indiquer clairement les Ses principes de Vie .. car c’est ainsi qu’il se trouvera guidé vers sa transformation pour laquelle et sur laquelle il a juré fidélité et devoir … de voir la natura naturanda dixit le Rapmm.

Alors qu’est-ce qu’une loge maçonnique car cette expression a deux sens principaux que je me permet de vous rappeller

Loge … cad local où se réunisse des FM

Et aussi  … groupe de FM qui se rassemblent pour travailler ensemble

Pour le premier, c’est un local inspiré de façon on ne peut plus claire par la tradition des bâtisseurs qui se retrouvaient en un lieu discret et couvert pour travailler leurs projets et transmettre aussi les … leurs secrets permettant la bonne réalisation de leurs œuvres techniques et dans bien sûr bon nombres de symboles sont présents permettant ainsi la bonne tenue de réunions plutôt  d’initiations, sans oublier que ces constructions s’appuyaient énormément sur le Temple de Salomon tel que décrit dans l’ancien testament et aussi ce que l’on a trouvé aussi dans l’ancienne Egypte ou en Grèce….

Pour le deuxième sens du mot loge, c’est bien aussi la désignation d’un groupes d’individus qui se réunit dans ce « typique » lieu intérieur tout en se coupant du monde extérieur pour travailler de façon non plus opérative mais de façon spéculative via une pratique rituelle  … base de cette maçonnerie qui se repose sur une structure bien déterminée avec son président et autres membres occupant et remplissant des fonctions associatives mais notre approche étant celle de la spiritualité il nous faut dépasser ces charges et autres fonctions pour essayer d’entrevoir … de construire une autre dimension d’abord sans doute psychologique puis en finalité une dimension véritablement spirituelle, chacun de nous devant surmonter nos passions et pulsions qui nous enchainent pour privilégier la Communauté  …  Une Communion d’Esprit dans lequel le bien commun est cultivé pour tous et pas seulement pour notre propre égo … chacun tentant de se parfaire et de s’enrichir des différences de l’autre …. Car si jamais il avait s’agit d’une pensée unique nous serions alors bien dans un cadre d’une secte… Et encore une fois d’insister sur le fait que les multiples points de vue ne remettent pas en cause ce qui constitue l’essentiel de la Voix … Notre Voie Maçonnique, vision humaniste cherchant seulement à magnifier l’Etre sur tous les plans via cette réelle émulsion positive renforcée par le rituel.

Le travail rituel (opératif et spéculatif) donne donc naissance à des pensées issues d’inconscients individuels et d’un résultat sous une forme non visible à nos yeux mais con_sciente voire vivante par l’esprit permettant à l’œuvre ainsi réalisée le déclenchement d’un processus psychique … dit autrement un Temple intérieur se construit au fur et à mesure que l’œuvre extérieure s’accomplit, véritable réalité invisible qui se manifeste et permettant ainsi la construction d’une spiritualité dans laquelle tout le monde va œuvrer des fois même sans le savoir, d’une certaine façon permettant par l’Union La Dimension de l’Edifice commun.

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3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 06:04

soit aussi le Symbolisme du Feu ….enfin c’est ma vision

 

Très Sage Athirsata, Très Illustres Frères et vous tous mes FF et SS  Chevaliers Rose-Croix.

 

Depuis le 1er degré, l’initié est familiarisé avec le Feu. Après son séjour dans le cabinet de réflexion où il découvre V.I.T.R.I.O.L et le reflet de sa propre flamme, il va être purifié par l’air, l’eau et le feu pour enfin recevoir des mains du Vénérable Maître une rose rouge, à la fin de la cérémonie. Il lui faudra atteindre le 18ème degré après un long cheminement pour comprendre le sens du message symbolique qui vient de lui être adressé. Il prend connaissance du mot sacré I.N.R.I : La Nature est Entièrement Renouvelée par le Feu.

 

Que de chemin parcouru depuis le cabinet de réflexion de V.I.T.R.I.O.L, du feu extérieur, purificateur, reçu par l’initié, à I.N.R.I., au Feu intérieur qui embrase son cœur, de la fraternité, la philia à l’Agapè, de la Dualité initié-Feu à l’unité initié=Feu., du solve au coagula, de la recherche de la parole perdue à partir du 3ème degré à la Parole retrouvée.  On peut distinguer plusieurs types de feu :

– Le Feu du monde terrestre : c’est le feu ordinaire qui représente les passions.

– Le Feu du monde intermédiaire : les éclairs de foudre prolongement de la lumière.

– Le Feu du monde céleste représenté par le soleil, celui figurant sur le sautoir du 1er grand gardien.

 

Depuis le 1er degré, le prologue de Jean établit un lien entre Parole, Vie et Lumière. Par l’épée flamboyante, le Vénérable Maître apporte la vie à l’initié et le crée Franc-Maçon tout en réorganisant sa matière. Désormais, Parole, Lumière, Vie et Feu, bien que distincts, sont indissociables. Le Feu dévoile ses différents aspects : purificateur (il élimine les scories), psychopompe (il assure le passage du profane au sacré) et créateur (il anime la matière inerte).                                         Au 3ème degré, la perte de la Parole entraine la séparation entre la matière et l’Etre, entre la manifestation et la Cause, entre la multiplicité et l’Unité, entre le monde relatif et l’Absolu. La situation particulière du maître lors de sa verticalisation et son relèvement par les cinq points parfaits de la maîtrise définit ses futurs objectifs :

 

Spiritualiser la matière et incarner l’Esprit.

Mettant en œuvre V.I.T.R.I.O.L, il ne cessera de visiter l’intérieur de la Terre, et de rectifier, pour tenter de trouver la pierre cachée. Il sait qu’il vient en loge pour vaincre ses passions, soumettre sa volonté à ses devoirs et faire de nouveaux progrès en franc-maçonnerie. Dorénavant, il cherchera la Parole perdue, réunira ce qui est épars et répandra partout la Lumière. C’est avec cet enseignement qu’il aborde la Loge de Perfection dont la mission est de lui permettre de spiritualiser la matière par une démarche intérieure symbolisée par le scellement des lèvres par le sceau du secret. L’espoir renait car la grande Lumière commence à paraître. Il y apprendra à garder le secret, à être obéissant et à rester fidèle pour que la volonté de Dieu soit faite. Cette triple voie (illuminative, purgative et unitive) est une mise en ordre progressive (Ordo ab Chao) pour que par l’intermédiaire de l’initié, la volonté de Dieu se réalise (Deus Meumque Ius) et ce par l’exécution du Devoir qui est la promotion de la Justice.                                                                         Il est déjà couronné par le laurier et l’olivier, emblèmes de victoire et de triomphe. Ces prémisses de ses succès futurs dans sa marche pour la Vérité rappellent que la Justice née de la Vérité s’appuie sur la clémence qui apporte la paix de l’olivier et sur la rigueur du combat dont l’issue victorieuse est récompensée par le laurier. Avec le Z, symbolisant l’éclair du Feu intermédiaire fulgurant, le Rite plante l’arbre de vie dans le cœur de l’initié qui sera le Temple de l’Homme.

 

Le 5ème degré clôturera les degrés de maîtrise en traçant le futur spirituel du maître : réaliser la quadrature du cercle c’est-à-dire mettre son cœur, symbole du centre, en conformité avec l’enseignement d’Hiram, l’homme juste, fidèle à son devoir jusqu’à la mort, contenu dans son cœur embaumé. Après la reconstitution du ternaire et la réorganisation du chantier, le rectificando reprend ses droits. On ne peut reprendre les travaux qu’après avoir annihilé les menaces qui persistent. Il faut donc rechercher, trouver et juger les mauvais compagnons, auteurs du crime, qui symbolisent l’ambition ou l’orgueil, le fanatisme et l’ignorance. En combattant les vices émergent les vertus opposées : l’altérité, l’ouverture d’esprit et la connaissance. Purifié, l’initié deviendra Emerek, homme vrai en toute circonstance, prêt à remplacer Hiram et à reprendre les travaux. Le solve alchimique l’a préparé à une double révélation.

 

La première est celle de l’immanence dont le génie qui parle au Grand Maître Architecte n’est qu’une expression. Il va pouvoir construire son Temple intérieur c’est-à-dire ébaucher dans son imaginal l’Image du Temple.

 

La deuxième sera celle de la transcendance au fond du puit du 13ème degré. Elle va préciser l’image du Temple par la découverte du Temple d’Enoch et de la conception suprême Iod.Hé.Vav.Hé cachée par un nom de Dieu sur la pierre cubique d’agate, l’occulta lapidem de V.I.T.R.I.O.L.

 

Au centre de l’Idée, l’initié se trouve au centre de l’esprit humain, foyer de la connaissance qui projette la Lumière sur les choses de la nature et en réfléchit l’image ou idée. La conception suprême est la représentation que se fait l’homme du principe mais c’est aussi le nom ineffable que Dieu révéla à Moïse lorsqu’il se manifesta à lui dans le buisson ardent. Celui-ci brulait sans se consumer. L’éclair de Lumière dont la source est dans l’En Soph baigne l’arbre séphirotique planté dans le temple de l’initié et réunit la couronne à son royaume, le monde d’en haut et le monde d’en bas.

 

La spiritualisation de l’homme est accomplie. Toutefois, l’expérience de la 11ème porte montre les limites de l’homme : l’absolu ne lui est pas encore accessible. Il lui faut dépasser les limites de l’esprit humain c’est-à-dire dépasser les limites supérieures de son âme pour accéder à la partie spirituelle qu’il a en partage avec l’Etre et qu’il a hérité de lui. C’est-à-dire la parcelle d’éternité qui habite les enfants de Dieu, ces hommes lumineux qui ont reçu la Parole dont parle Jean dans le prologue. La marche centripète du Grand Elu de la Voute Sacrée se poursuit, il sait qu’il a à se perfectionner. Pour dépasser le carcan minéral de la pierre, il lui faut abandonner les dernières traces de matérialité, les honneurs, même l’anneau qui l’unit à la vertu et aux hommes vertueux.

 

Mais le rectificando continue : il change de plan. Désormais, l’initié vivra l’exil de la Parole, donc de la Lumière et de la Vie pour mieux faire émerger le Feu en lui. L’incarnation de l’esprit commence. Il va mesurer l’importance de la devise de Guillaume d’Orange : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Faisant le devoir parce qu’il est le devoir, le chevalier d’Orient va passer le pont de Kandara en livrant de durs combat contre les dernières manifestations de l’ego. Ils ne seront pas inutiles : il se libère et retourne à Jérusalem pour y réédifier le temple de l’Esprit. Désormais, sa réalisation individuelle (le Moi) passe par la participation à la réalisation collective (Le Soi)

 

Du Temple d’Enoch abritant la pierre d’agate, l’initié élabore une nouvelle image du Temple en lui : la nouvelle Jérusalem , la ville de la Paix pour y abriter l’humanité toute entière. Le prince de Jérusalem entrevoit le divin pour la première fois. Il porte le titre de prince : celui qui est habité par le Principe. Après avoir intégré l’arbre de vie, vecteur de sa propre justice, il doit affronter la justice divine au 17ème degré. Le chevalier d’Orient et D’Occident réunit Babylone (La porte des Dieux) et Jérusalem (La cité de la paix). A la septième sonnerie, la Jérusalem de pierre est détruite entrainant dans l’abime les vices de cette matérialité. Il n’y a plus de temps, plus d’espace. Nous sommes définitivement dans l’Esprit. Désormais, les travaux ne s’arrêteront plus, ils seront seulement suspendus. Ils reprennent à l’heure où la Lumière décline et les ténèbres se répandent sur la Terre : la Parole est perdue. Les Chevaliers Rose-Croix se réunissent en chapitre pour la retrouver avec le concours du Très Sage Athirsata.

 

Car sans elle, ils ne peuvent atteindre leur but : combattre l’orgueil, l’égoisme et l’ambition pour faire régner le dévouement et la charité. L’heure du repos spirituel dans le monde d’en haut est aussi l’heure de la reprise de la spiritualisation de la matière dans le monde d’en bas. Retrouvant la Parole I.N.R.I. avec le concours du Très Sage, le chevalier Rose-Croix retrouve la Lumière. A l’intersection de la matérialité de sa condition et de l’Esprit se trouve son unité, son centre, son coeur d’où éclot la rose, d’où jaillit le Feu. Alors que la mort était partout, l’annonce de sa venue était annoncée par la voix mystérieuse qui, comme le génie, s’éleva du fond de l’initié pour murmurer en s’éloignant une parole révélée par le Très Sage Athirsata.

 

Il n’y a pas de doute à mes yeux, le chevalier Rose-Croix est bien habité par le divin comme l’indique le mot de passe Emmanuel : Dieu avec nous ou en nous. Participant à la Lumière vivifiante, le Chevalier Rose-Croix devient un collaborateur du Principe. Il ne s’appartient plus, par l’humilité dont il fait preuve et le don de soi, il devient le pélican de son bijou qui se sacrifie pour ses frères et l’humanité toute entière. En se sacrifiant, il établit le sacré en lui. Il est le Temple et se rend prêt à recevoir la Lumière qui va le traverser puisqu’il a les oreilles pour entendre (la voix) et des yeux pour voir (La Lumière). Ainsi le Pélican (à l’avers du bijou) se transforme en Phénix (à l’envers du bijou), symbole de l’être parvenu à l’achèvement de l’œuvre, soufre rouge des alchimistes. Le Très Sage Athirsata guide le Chevalier Rose-Croix dans sa réalisation spirituelle : le Feu qui émane de lui, symbolisé par le Shin à l’avers de son bijou, est la cause du feu de l’amour qui embrase son cœur, il est représenté par la rose à l’envers du bijou.

 

Le Phénix personnifie le Feu principiel. Les scientifiques expliquent que le feu n’existe pas par lui-même. Il est la résultante de l’action d’une source de chaleur sur la matière. Le Feu du Chevalier Rose-Croix est la résultante de l’action de la Lumière sur sa matière purifiée, c’est parce qu’elle est purifiée que le feu ne la détruit pas. Il représente l’amour inconditionnel de toute vie, la sublime charité. Il régénère totalement l’initié qui retrouve sa condition primordiale d’Adam Kadmon. Répandu sans condition comme le Feu source dont il est issu, cet Amour est un don et un partage, il induit le Par-Don. Animé par un mouvement centrifuge, il jaillit pour régénérer la nature toute entière. L’étoile flamboyante réapparait en la personne du Chevalier Rose-Croix, intermédiaire entre le monde d’en haut et le monde d’en bas comme l’indique le signe et le contre-signe. Mais elle se transforme en rose à 5 pétales qui n’est que la quadrature du cercle appliquée à l’Etoile. La croix elle-même n’étant qu’une autre représentation du carré.

 

Ce qui fait du 18ème degré, non plus une superposition entre les deux mondes symbolisés par le carré et le cercle, mais bien le lieu de passage entre ces deux mondes. Désormais, le règne minéral est dépassé, c’est l’avènement du règne animal. Le dépassement de la pierre cubique à pointe qui sue sans et eau la transforme en pélican qui donne son sang et ses entrailles à ses enfants, lui-même annonçant le phénix qui brule éternellement. Ce dernier n’étant qu’issu de la transformation du premier et n’existerait pas sans lui. La cérémonie de la Cène demande au chevalier Rose-Croix de donner à manger à celui qui a faim et à boire à celui qui a soif. Cela confirme l’extrême disponibilité du Chevalier Rose-Croix pour les souffrances du monde quelles qu’elles soient.

 

Le lien Parole, Lumière, Vie et Feu constaté au 1er degré est plus que jamais présent mais, contrairement à l’Apprenti, le Chevalier Rose-Croix est en capacité de donner ce qu’il a reçu.

Immanence et transcendance se conjoignent dans la Rose, point de passage entre l’Absolu et le relatif, entre le monde d’en haut et le monde d’en bas.

Par la Rose et par le Feu, s’exprime l’agapè indissociable du sacrifice.

 

En étant en capacité de la transmettre, le Chevalier Rose-Croix incarne l’esprit qui l’habite. Ayant réintégré le monde de la Parole, le Chevalier Rose-Croix n’est plus en recherche de la Parole, Il est la Parole et conquiert un état inconditionné objet de sa recherche depuis le 1er degré. La montée de la Jérusalem terrestre établie au 16ème degré, vue au 17ème degré, appelle la vision de la descente de la Jérusalem céleste puisque tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. C’est à sa descente que désormais l’initié doit se consacrer afin de poursuivre sa marche vers le principe ... Poursuivant sa mise en ordre, puisse-t-il devenir l’Ordre lui-même et le faire régner dans le monde.

J’ai dit.

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27 mars 2024 3 27 /03 /mars /2024 10:56

TFPM,
Le rituel du 4eme deg nous rappelle via ses 4 maximes le Devoir via notre liberté de choix et ne nous parle pas ou peu de responsabilité ?
La liberté est un terme que nous utilisons souvent tant dans le monde profane que dans nos assemblées maçonniques et qui pourrait se définir sommairement comme la faculté d’agir sans aucune contrainte.
Cependant, cette définition n’est, à mon sens, valable, entendable, acceptable uniquement si l’on se réfère à soi-même.
Comment en effet considérer qu’elle représente la faculté d’agir selon sa volonté sans être entravée par le pouvoir ou simplement par la propre liberté d’autrui ?
Et comment l’autre pourrait être libre si ma faculté d’action lui impose une contrainte ? Ceci étant, pouvoir évoquer et débattre sereinement sur la notion de Liberté signifie que notre environnement a été codifié pour permettre la libre expression des idées…. En cela nous posons une deuxième acception du mot liberté, le libre arbitre.

 

C’est une pensée de Montesquieu dans « L’Esprit des Lois » (1748) qui nous dit : « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent ; et si un citoyen pouvait faire tout ce qu’elles interdisent, il n’y aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir ». E de nous rappeler que les lois de la nature contre lesquelles l’Homme est impuissant fixe de facto un cadre de contraintes.
Et que penser également des règles sociales ou morales qui fixent le cadre de la liberté collective ?

 

Question - N’est-il pas utopique de vouloir vivre en dehors de toute autorité morale ? Je pense que notre questionnement de Maçon est plus dans le cheminement pour devenir notre propre Maître en trouvant un juste équilibre entre l’exercice de nos choix dans le respect de l’autre et de la loi, et assumer les responsabilités qui en découlent.
En ce sens nous associons deux notions philosophiques indissociables : puissance et acte. Nous sommes libres en puissance et devenons libres en acte par notre éducation. Il en est dans le monde profane comme durant le cheminement maçonnique … et d’évoquer la liberté de penser, intérieure, et la liberté d’expression, extérieure.
La liberté de penser peut représenter la liberté totale. Rien, ni personne, ne peut apporter de contrainte. Le savoir, associé à l’intelligence et à la volonté permettent à chacun, en conscience, de penser et donc d’effectuer des choix personnels et raisonnés.

 

La conscience qui est le soi et le savoir qui représente le monde, sont les moyens qui permettent l’évolution du raisonnement. Car là est le libre arbitre. Dès lors nous sommes en capacité de percevoir les notions fondamentales comme le bien et le mal. Nos émotions nous permettent d’analyser, d’apprécier, d’écouter tout ce qui se passe autour de nous : des comportements aux expressions orales ou écrites.
Ainsi nous sommes libres de modifier ou d’adapter notre raisonnement.
J’associerai bien volontiers cette sorte de dialogue intérieur à la période d’apprentissage et de compagnonnage qui suivent l’Initiation.
La Liberté d’expression, extérieure, est celle qui occupe l’espace public de l’information. Elle est omniprésente dans notre quotidien. Que ce soit à l’occasion des journaux télévisés classiques, ou sur les chaines d’informations permanentes, de plus en plus nombreuses et qui nous harcèlent tous les quarts d’heure des mêmes titres et veulent nous présenter leur vérité, LA vérité. Il va de soi qu’au nom de cette liberté d’expression nous ne pouvons pas tout dire, sauf à enfreindre les lois civiles et morales. Mais devons-nous le faire ?? Elle implique une notion de contraintes et de devoir pour tous afin que chacun puisse vivre avec l’autre. …                                                        Avant d'être individuelle, la Liberté est collective.


Liberté et Responsabilité sont donc affaire de compromis, de limites. Ce compromis se situe entre un exercice volontaire de ses choix, le respect d'autrui et celui de la loi.
La Liberté humaine renvoie à une démarche intérieure. Mais, cette Liberté n'est pas une Liberté d'action illimitée et absolue.
Certaines situations ou évènements que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie peuvent soit favoriser ou accroître l’exercice de la Liberté, d’autres comme la maladie, les traitements, les dépendances, représentent des facteurs de limitation de notre libre-arbitre.

 

La Responsabilité est la situation de celui qui peut être appelé à répondre d’un fait. La notion de responsabilité suppose l’engagement personnel, tacite et explicite, de rendre des comptes, le cas échéant, à une autorité supérieure. Elle exige deux conditions essentielles : que l’on possède toute sa raison et que l’on soit libre de ses actions ; on n’est pas responsable d’un acte accompli sous la menace physique ou la contrainte morale.
Cependant, les lois sociales ou morales considèrent que l’on est responsable non seulement des actes que l’on a désirés et réalisés soi-même et de ceux que l’on a accomplis sans le vouloir (par hasard), mais même de ceux que l’on n’a ni voulus ni accomplis mais qu’il dépendait de nous d’éviter. Être responsable, c’est tenir un engagement moral ; d’une façon plus générale, c’est respecter le contrat social que nous avons souscrit, implicitement depuis notre naissance.
Être libre c'est avoir des droits mais aussi des devoirs : nous devons répondre de nos actes. « Du jour où tu commenceras à comprendre que le responsable de presque tous les maux de la vie, ce n'est pas Dieu, ce sont les hommes, tu ne prendras plus ton parti de ces maux » Gide, Les Nourritures terrestres, 1897.

 

Je voudrais évoquer deux types de Responsabilité : la Responsabilité « juridique » et la Responsabilité « morale ».
« Répondre de » correspond à la dimension juridique de la Responsabilité : les individus répondent de leurs actes. Un individu est « Responsable » devant la loi dans la mesure où on l'estime conscient des conséquences de ses actes et donc également capable d'y répondre.
Dans ce contexte, les règles à respecter et les limites à ne pas franchir sont absolument limpides, définies au préalable.
« Répondre à » introduit un rapport et une Responsabilité envers autrui. Ainsi : le Responsable est celui qui se porte « Caution », d'un autre, ... pas de lui-même. Pour autant, la responsabilité morale est plus un rapport avec les autres qu’avec soi-même.
S’agissant de morale, nous sommes en présence des deux aspects de la Responsabilité : responsable devant les autres et soi-même.
« L'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait. »


Les rituels que nous pratiquons, au travers des progressions, des régressions et des questionnements qui sont codifiés, n’ont de but que de nous mettre face aux faiblesses humaines, à nos propres faiblesses, contradictions, ignorance, …, Nos émotions, mais surtout les différentes instructions qui nous sont transmises ont fait le reste.
Notre libre-arbitre qui est le fruit des passages successifs et qui conduit vers la Liberté, la connaissance des autres et de soi, est également, à mon sens, le résultat d’une quête perpétuelle de LA Connaissance : éternel cherchant sur ce cheminement qui ne ressemble à aucun autre, puisque c’est le mien. Le grade de Maître met en scène la face sombre du visage humain. En sortant de leurs prérogatives les Compagnons abusent de la liberté qui leur a été donnée. Cette volonté de prendre le pouvoir allant jusqu’au meurtre, engendre désordre, doutes et iniquités. Tout est à reprendre et comprendre.

 

Au 4e grade, le Maître Secret met en exergue son libre arbitre pour tenter de reconsidérer l’usage des valeurs, pour percevoir une vérité qui se veut différente de celle admise communément, pour apprendre à penser par lui-même, se dégager des contingences, des faux-semblants et de l’idolâtrie. Il s’agit de tirer les leçons du passé, de voir le monde autrement, par devoir et raison, et discerner les vrais leviers d’action.

Au 5ème grade, le Maître Parfait, entreprend le dépassement de ce qui est maintenant révolu et poursuit ainsi son propre affranchissement, son émancipation par rapport à la tutelle de pseudo maîtres à penser.

Au 6e grade, le Secrétaire intime, par son implication, sa responsabilité et la réconciliation qu’il réalise, favorise une plus grande intelligence sociale et se libère des divisions. Un nouvel ordre est en marche, actif et participatif. Serait-ce la voie de la Sagesse ?


Au 7e grade, les Prévôts et Juges, qui possèdent les plans de l’édifice, montrent leur aptitude à commander, à se commander, avec justice et justesse, ordre et concorde, pour éviter tout abus. Un pouvoir régulateur, qui s’exerce aussi sur soi-même, s’instaure et s’affirme ici.

Au 8e grade, l’Intendant des bâtiments entretient et perpétue l’ouvrage pour étayer et pérenniser ce nouvel équilibre libérateur. Tout est maintenant à sa juste place.
L’arrêt de la construction depuis le 3e degré, sa déconstruction structurée et son entretien méthodique ensuite, contribuent à porter ici un libre jugement sur l’oeuvre.

Au 9e grade, le Maître Elu cherche à se libérer d’une partie de lui-même par la force justicière. En assouvissant une vengeance symbolique nécessaire contre le mal enfoui en lui, il tente de se vaincre, de se surmonter, en vue de se forger une liberté et obtenir la clémence de sa conscience pour la brutalité de la méthode.

Au 10e grade, l’Illustre Elu des 15 poursuit la libération violente de ce qui pèse sur sa conscience, par un châtiment public démonstratif. Si les
méthodes et les règles de vie sont encore disproportionnées, l’animalité semble symboliquement vaincue.

Au 11e grade, le Sublime Chevalier Elu institue une gouvernance libératrice du poids des iniquités et des contraintes passées en répartissant les responsabilités. Cette partition, au-delà de la division apparente, n’a pour but que de mettre en place des relais de pouvoir pour un équilibre régulateur. Le processus de justice est en marche.

Au 12e grade, changement de registre : le Grand Maître Architecte développe sa volonté pour se libérer des contingences par la création. Les institutions étant en fonction et la vengeance étant assouvie, un nouveau projet peut redémarrer. On se tourne ici délibérément vers le devenir et l’universalisme. Chacun peut participer : les portes ne sont plus gardées.
Mais rien n’est pérenne. La liberté dépend aussi des autres. Les sociétés, les édifices, aussi bien construits fussent-ils, ne résistent pas au destin et aux luttes des civilisations. Le Temple, convoité parce que symbole de puissance, est détruit.

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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 10:47

A la gloire du Grand Architecte de l'Univers,

TFPM et vous tous mes BA FF et SS Maitre Secrets …

Bienvenu au sein de notre RL de perfection LOP via son axe c’est-à-dire un sens, une direction, une ligne, ou plutôt un élan, un sillon, une trajectoire en ce lieu couvert, un lieu à assurer et à protéger car bien délimité, séparé, un lieu découpé et hors du monde profane, lieu de réflexion, lieu de reflet bref un lieu sacré … Et, de s’en rappeler sa définition donnée dans le dictionnaire : « Le sacré est une notion d'anthropologie culturelle permettant à une société humaine de créer une séparation ou une opposition axiologique entre les différents éléments qui composent, définissent ou représentent son monde : objets, actes, espaces, parties du corps, valeurs, etc. »

Et j’insiste car il est dit : « Une opposition axiologique ». Donc Le sacré est l’axe qui réunit et rassemble les points éloignés des choses, des concepts, des idées et des corps dont l’humain porte intuitivement en lui l’Etincelle ... peut-être comme celle dont nous parle Jean dans le Prologue, cette immanence de la lumière dans les Ténèbres. De fait, cet axe est bien ce lien à la fois fort par son pouvoir d’attraction et ténu par sa difficulté à notre cœur de le suivre … autrement dit la direction de notre approfondissement intérieur.

Relevé(e) au 3eme grade le nouveau Maître découvre que la parole qu’on lui a donné une parole substituée car la parole est perdue. Alors il décide de continuer à rectifier, à pénétrer dans ce nouveau lieu … la Loge de Perfection vers laquelle il se dirige et dans laquelle il est reçu. Dans la loge de Perfection nous remarquons d’abord qu’Orient, Occident, Septentrion, Midi, Soleil et Lune, Pavé Mosaïque, Fil à Plomb … , toutes ces conventions d’orientation ont disparu. Le déplacement des FF et SS, les colonnes et le sens de rotation ne sont plus exprimés comme en loge bleue et rien ne marque le centre de l’espace clos !...  Les seuls quatre points remarquables sont le trône du Trois Fois Puissant Maitre avec, derrière lui, le Tableau de Loge, … lui faisant face, le Frère Inspecteur Adonhiram sans oublier le Tableau de l’Ordre.

Oui ce nouvel axe traversant l’esprit est bien animé … âme innée … d’une vibration nouvelle, pulsation que nous pourrions représenter en 3 dimensions par une spirale sinusoïdale avec ses ventres et ses nœuds permettant de rassembler via ses ventres autour de l’axe ce qui est épars et les nœuds étant les points de « naissance » et « renaissance » en marche vers le Trône du Grand Architecte de L’Univers.

Cette « vibration » en spirale de l’axe de la Loge de perfection pourrait d’ailleurs être symbolisée en deux dimensions par la progression dans vos voyages serpentins lors de la réception au 4eme deg :. mais surtout, alors que dans les trois premiers degrés le travail s’effectuait de Midi à Minuit, dans un laps de temps borné voire balisé comme l’espace du Temple dans lequel nous nous trouvons. Car en Loge de Perfection le travail s’effectue depuis le premier éclat du jour qui chasse les ténèbres jusqu’à la fin du jour qui n’est pas sans nous rappeler qu’il existe 2 extrêmes dans la durée du jour, un d’hiver où la durée du jour est la plus courte et un d’été où la durée du jour est la plus longue.

La nécessite du travail sur soi-même est de ce que nous pourrions appeler l’empire des sens, d’un empire de métaux à l’empire de la RAISON voire de la SAGESSE. Car nous sommes bien dans le « courant » de la transcendance du microcosme et du macrocosme … CHEMINEMENT vers cette construction symbolique balisée non mieux ECLAIREE par ce que nous rencontrons dans l’axe de la Loge … j’ai dit … la Couronne de Laurier et d’Olivier, couronne posée sur le Tablier qui nous rappelle que le MS est voué et c’est son DEVOIR « DE VOIR » au Travail.! Voilà la seule direction de l’Axe … Le DE-VOIR car Il est impératif de voir pour avancer toujours plus loin vers la Connaissance. J’allais oublier dans l’axe de la Loge de perfection nous trouvons, sur le Volume de la Loi sacrée, c’est-à-dire sur le Volume du livre des Juges judicieusement ( !) placée la Clé d’Ivoire,  Clé faite d’un matériau issu de notre être vivant débarrassé de ses matières superflues et permettant quoi ? : D IVOIRE D’Y VOIR, c’est-à-dire de Voir le Chemin par le moyen humain de l’esprit et de notre propre jugement.

Mes  A FF et SS que de « Ventre » en « Nœud » de renaissance en renaissance, alors qu’en nous dépouillant de l’« opacité » de notre ego  nous nous approchons de notre cœur incarné, de l’unité corps-âme-esprit qui nous donnera depuis « immanence » et « transcendance », cette « transparence absolue » et unique d’une véritable Lumière Universelle ….                                                                Sans doute ce dont notre inspiration nous transmet l’intuition en apercevant depuis la Balustrade … le véritable Amour.

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24 février 2024 6 24 /02 /février /2024 21:40
Relèvement ou retournement au 3ème deg. '.
Relèvement ou retournement au 3ème deg. '.
Relèvement ou retournement au 3ème deg. '.
Relèvement ou retournement au 3ème deg. '.
Relèvement ou retournement au 3ème deg. '.

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8 février 2024 4 08 /02 /février /2024 15:33

Réflexions de ce matin

Le travail des anciens temps était opératif et il a permis de former et de transmettre un savoir et un savoir faire par corporation ...et quand le travail était fini il recevait son du et il était content ...

Le travail que je qualifierais des temps modernes s est transformé par des nouvelles techniques et une société qui s appuie sur des consortium riches voire côté en bourse mais grâce à des emplois rémunérés suivant leur degré de compétences.... L informatique a visé par ex à aller plus vite en utilisant moins de moyens humains mais plus fort techniquement et plus vite.

Cette course à aller plus vite pour dépenser moins tout en gagnant plus a profondément changé l intérêt du travail comme de sa rémunération...

Aujourd'hui mes enfants comme bien d'autres travaillent pour beaucoup dans des grosses boîtes mais hors de France et sans rattachement tant aux collègues de travail qu'à l'entreprise qui les emploie ... se coupant ainsi de fait de leur famille qu'ils voient en visio par des applications spécifiques qui ressemblent à s y méprendre au télé travail... une sorte de déshumanisation et adieu aussi à la transmission du Savoir...

Quant à leur retraite et vie d'après, pour eux la question ne se pose pas voire ils sont très négatifs et n entrevoient pas ce que leurs parents en retraite vivent aujourd'hui

Quant à nous parents, nous sommes totalement décalés mais sans doute comme l étaient nos grands parents il y a plus de 50 ans ... travail ... emploi ... revenu universel .. mais pour qui ... et pour les autres quid ... quel bordel

Et je n'oublie pas lIA qui va nous faire voyager sans se déplacer.. faire des radios et autres analyses à distance ... et toujours rapporter plus aux mêmes pendant que nous nous devenons plus pauvres et de fait périclitons ...
Alors notre salut est et doit être nos OS si elles sont encore vivantes et engagées comme elles l ont été du temps des "coco" et des fm engagés dans la cité

Et quid de notre travail en loge quid de notre transmission ... de notre devoir ...
Sic transit gloria mundi

grosses bises
Votre camarade et plus
🥰

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22 janvier 2024 1 22 /01 /janvier /2024 11:32
Discours de bienvenue au 4eme deg:. symb:. du REAA   Le MS:.

A la gloire du Grand Architecte de l'Univers,

Trois Fois Puissant Maître et vous tous mes BA:. FF:. et SS:. Maitre Secrets et en particulier ma TCS M:. M:.

Bienvenue au sein de notre RL de perfection L’Olivier Phocéen, via son axe c’est-à-dire un sens, une direction, une ligne, ou plutôt un élan, un sillon, une trajectoire en ce lieu couvert, un lieu à assurer et à protéger car bien délimité, séparé, un lieu découpé et hors du monde profane, lieu de réflexion, lieu de reflet bref un lieu sacré … Et, de s’en rappeler sa définition donnée dans le dictionnaire : « Le sacré est une notion d'anthropologie culturelle permettant à une société humaine de créer une séparation ou une opposition axiologique entre les différents éléments qui composent, définissent ou représentent son monde : objets, actes, espaces, parties du corps, valeurs, etc. »

Et j’insiste car il est dit : « Une opposition axiologique ». Donc Le sacré est l’axe qui réunit et rassemble les points éloignés des choses, des concepts, des idées et des corps dont l’humain porte intuitivement en lui l’Etincelle ... peut-être comme celle dont nous parle Jean dans le Prologue, cette immanence de la lumière dans les Ténèbres. De fait, cet axe est bien ce lien à la fois fort par son pouvoir d’attraction et ténu par sa difficulté à notre cœur de le suivre … autrement dit la direction de notre approfondissement intérieur.

Relevé(e) au 3eme grade le nouveau Maître découvre que la parole qu’on lui a donné une parole substituée car la parole est perdue. Alors il décide de continuer à rectifier, à pénétrer dans ce nouveau lieu … la Loge de Perfection vers laquelle il se dirige et dans laquelle il est reçu. Dans la loge de Perfection nous remarquons d’abord qu’Orient, Occident, Septentrion, Midi, Soleil et Lune, Pavé Mosaïque, Fil à Plomb … , toutes ces conventions d’orientation ont disparu. Le déplacement des FF et SS, les colonnes et le sens de rotation ne sont plus exprimés comme en loge bleue et rien ne marque le centre de l’espace clos !...  Les seuls quatre points remarquables sont le trône du Trois Fois Puissant Maitre avec, derrière lui, le Tableau de Loge, … lui faisant face, le Frère Inspecteur Adonhiram sans oublier le Tableau de l’Ordre.

Oui ce nouvel axe traversant l’esprit est bien animé … âme innée … d’une vibration nouvelle, pulsation que nous pourrions représenter en 3 dimensions par une spirale sinusoïdale avec ses ventres et ses nœuds permettant de rassembler via ses ventres autour de l’axe ce qui est épars et les nœuds étant les points de « naissance » et « renaissance » en marche vers le Trône du Grand Architecte de L’Univers.

Cette « vibration » en spirale de l’axe de la Loge de perfection pourrait d’ailleurs être symbolisée en deux dimensions par la progression dans vos voyages serpentins lors de la réception au 4eme deg:. mais surtout, alors que dans les trois premiers degrés le travail s’effectuait de Midi à Minuit, dans un laps de temps borné voire balisé comme l’espace du Temple dans lequel nous nous trouvons. Car en Loge de Perfection le travail s’effectue depuis le premier éclat du jour qui chasse les ténèbres jusqu’à la fin du jour qui n’est pas sans nous rappeler qu’il existe 2 extrêmes dans la durée du jour, un d’hiver où la durée du jour est la plus courte et un d’été où la durée du jour est la plus longue.

La nécessite du travail sur soi-même est de ce que nous pourrions appeler l’empire des sens, d’un empire de métaux à l’empire de la RAISON voire de la SAGESSE. Car nous sommes bien dans le « courant » de la transcendance du microcosme et du macrocosme … CHEMINEMENT vers cette construction symbolique balisée non mieux ECLAIREE par ce que nous rencontrons dans l’axe de la Loge … j’ai dit … la Couronne de Laurier et d’Olivier, couronne posée sur le Tablier qui nous rappelle que le MS est voué et c’est son DEVOIR « DE VOIR » au Travail.! Voilà la seule direction de l’Axe … Le DE-VOIR car Il est impératif de voir pour avancer toujours plus loin vers la Connaissance. J’allais oublier dans l’axe de la Loge de perfection nous trouvons, sur le Volume de la Loi sacrée, c’est-à-dire sur le Volume du livre des Juges judicieusement ( !) placée la Clé d’Ivoire,  Clé faite d’un matériau issu de notre être vivant débarrassé de ses matières superflues et permettant quoi ? : D IVOIRE D’Y VOIR, c’est-à-dire de Voir le Chemin par le moyen humain de l’esprit et de notre propre jugement.

Ma BAS :. Mireille que de « Ventre » en « Nœud » de renaissance en renaissance, alors qu’en nous dépouillant de l’« opacité » de notre ego  nous nous approchons de notre cœur incarné, de l’unité corps-âme-esprit qui nous donnera depuis « immanence » et « transcendance », cette « transparence absolue » et unique d’une véritable Lumière Universelle …. Sans doute ce dont notre inspiration nous transmet l’intuition en apercevant depuis la Balustrade … le véritable Amour.

Encore une fois bienvenue ma TCS :. Mir:.

J’ai dit Trois Fois Puissant Maître.

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31 décembre 2023 7 31 /12 /décembre /2023 05:39
Le Gardien du seuil ... gardien de qui gardien de quoi ... sic transit gloria mundi

Le Gardien du Seuil est un concept qui fait référence à différentes traditions ésotériques et mystiques, et plus spécifiquement en franc maçonnerie, le Gardien du Seuil est souvent associé à une étape initiatique que l'individu doit franchir via un seuil symbolique lui permettant d’espérer accéder à une connaissance plus profonde voire à un niveau supérieur de compréhension … une sorte de passage ou dit autrement … une transformation intérieure.

Et si le gardien du seuil en FM est bien celui qui permet et fait passer le demandeur aux seules fins d’accéder à ce qui se trouve au-delà de la porte, il doit être considéré d’abord comme une entité, une Energie bloquant l'accès à une dimension supérieure … à une connaissance spirituelle … jusqu'à ce que l'impétrant cherchant et persévérant ait enfin développé suffisamment de compétences et de maturité nécessaire à traverser ce seuil … avec pour seul moteur et vision invisible aux yeux sa volonté et son envie … de fait il est alors possible pour lui comme pour chacun de nous et je dirais encore mieux IL EST ETABLI que le gardien du seuil est le seul détenteur de la clé qui mène à l'étoile de l’individu, de son SOI (rappelons-nous pour ceux qui travaillent au REAA la clé d’ivoire au 4eme deg) même si les enseignements et autres symboles maçonniques peuvent varier selon les obédiences et les rites.  

Après quelques recherches il s’avère que les marins des vaisseaux de Christophe Colomb brisaient l’horizon de leur temps médiéval en naviguant le pensaient-ils, dans un océan sans limites à l’identique de cet Être Immortel vivant dans le cosmos tel ce serpent mythologique sans fin et se mordant la queue … je fais bien sur référence au mythe de l’Ouroboros, … tout cela pour oublier et dépasser la peur des légendaires sirènes, rois dragons et autres monstres des profondeurs de ce temps.

Au-delà de cette porte bien gardé je le répète, ceux ne sont que ténèbres … l’inconnu voire aussi le danger tout comme au-delà de la surveillance parentale, c’est le danger pour l’enfant à l’identique de la protection de la société ou de sa communauté pour tout membre de celle-ci. L’homme ordinaire est dans un état plus que satisfait car il est fier de rester dans les limites indiquées avec toute cette éducation voire croyance populaire de craindre ne serait-ce qu’un premier pas dans « l’inexploré. »


Alors revenons à ce gardien du seuil qui nous fait accéder à la carrière , référence opérative de l’époque transposée à notre maçonnerie spéculative par les mots signes et attouchements donnés .. autrement dit ce que la FM appelle le tuilage … carrière délimitée par ses 4 directions (Est Ouset Nord Sud) sans oublier celles du Haut et du Bas en référence au Kybalion … je vous renvoie à l’enseignement mystique d’Hermès tri-mégiste … représentation symbolique mais aussi réelle de notre sphère de vie. D’ailleurs, les mythologies populaires sont peuplées continuellement de présences malicieuses et dangereuses en des lieux retirés et en dehors des limites de vie du village. Par exemple, les Hottentots décrivaient un ogre rencontré occasionnellement parmi les broussailles et les dunes et dont les yeux étaient fixés sur son cou-de-pied, de sorte que pour découvrir ce qu’il se passait il devait se mettre à quatre pattes tout en levant un pied … une sorte de mise en garde contre les réels dangers du monde.

Vous l’avez compris … S’aventurer au-delà de ces limites serait un risque considérable, un peu comme transgresser la loi ou les règles d’un clan … Les gardiens du seuil ne sont donc ni plus ni moins qu’une métaphore pour symboliser tous les éléments qui nous … vous …  empêchent de réaliser quelque chose de significatif et propre à vous, quelque chose qui a de l’importance à vos yeux et vers laquelle vous souhaitez aller … un projet de vie, une transition professionnelle, un engagement dans une relation affective …  un voyage initiatique etc   … etc ... d’ailleurs ces gardiens prennent diverses apparences pour s’imposer à vous et ainsi placer des barrières, ériger des obstacles pour vous obliger je dirais contraindre à freiner des quatre fers votre élan … votre volonté. Bref, à faire capoter le projet. Et ils portent bien leurs noms ces gardiens du seuil car Ils ont l’art et la manière de surgir au moment où vous vous apprêtez à franchir un cap important dans votre dessein … , ce premier pas sur un chemin vous conduisant vers l’inconnu … et vous savez ce que l’on dit de l’inconnu… c’est un LIEU INTERDIT !

 

En outre, on pourrait aussi y voir aussi une volonté de préservation de notre espèce humaine mais surtout avec  la vision de l’autre côté de la lorgnette notre propre aveuglement sur les réels monstres …. que nous choyons en nous, je parle de notre double …  de ce vieil homme …. avant ce fameux passage à la maitrise où s’acquiert la plénitude des droits maçonniques après cette fameuse opération de relèvement permettant la renaissance de l’homme nouveau ... j’espère que je suis bien clair.

Voilà l’acte 1 – Oui le Gardien du Seuil interdit l’accès à la connaissance. Mais Le VAINCRE, c’est se projeter dans l’avenir pour viser d’autres fins. C’est se dépasser soi-même vers une élévation quelle qu’elle soit le progrès, la spiritualité…, c’est OUVRIR le sens de son Existence, sortir d’un passé d’habitudes pour aller à la rencontre de MERVEILLES qui seront autant d’expériences nouvelles et nous offrant de nouvelles et émerveillantes perspectives.

 

Alors l’acte 2 – Quand Comment Pourquoi … quel élément déclencheur devient il lisible à notre cœur pour s’engager sur cette voie ce chemin car toujours ces 2 choix : RENONCER ou FAIRE … sachant qu’ensuite après avoir vaincu le Gardien du seuil ce Minautore qui garde et erre dans le labyrinthe il n’y aura plus de retour possible ….car il faut ACCOMPLIR  je le répète, quitte à s’opposer à notre EGO… et le vaincre et réaliser son objectif …. en prouvant notre valeur, notre seule force mais qui peut TOUT. 

Alors s’ouvre le chemin de l'étoile, ce voyage intérieur et spirituel qui permet à chacun de se connecter … plutôt de se re_connecter à sa véritable nature … à l’Unisson avec LA NATURE  .. au RAPMM ne dit-on pas la Natura Naturanda.

Et ce voyage peut être différent pour chacun, mais je vous propose une cartographie pour vous aider à naviguer sur ce chemin :

1. Se connecter à la source : Prenez le temps de vous connecter à votre essence spirituelle, que cela se fasse par la méditation, la prière, la contemplation de la nature, le yoga, le travail de respiration ou toute autre méthode qui vous permet de trouver votre quiétude intérieure.

2. Écouter votre intuition : Écoutez votre intuition et votre instinct profond tout en laissant de côté les craintes, les doutes et les conditionnements de la société. Apprenez à faire confiance à votre propre sagesse intérieure.

3. Identifier les blocages : Identifiez les blocages qui vous empêchent d'être authentique et de vivre pleinement. Il peut s'agir de croyances limitantes, de peurs, d'habitudes nuisibles, de relations toxiques ou d'une vie peu épanouissante.

4. Se libérer des blocages : Travaillez pour dissoudre ces blocages. Cela peut se faire à travers des pratiques comme le reiki, la thérapie par la parole, l'art-thérapie, le yoga ou tout autre technique de guérison spirituelle qui vous convient.

5. Pratiquer la gratitude : Pratiquez la gratitude pour tout ce que vous avez, même les choses en apparence négatives. En appréciant chaque moment de votre vie, même les plus difficiles, vous attirerez plus de positivité à vous.

6. Vivre en harmonie avec le monde : Vivez en harmonie avec le monde qui vous entoure, en respectant la nature, les êtres vivants et les autres humains. Apprenez à traiter tout le monde avec amour et compassion, sans jugement.

7. Trouver votre mission personnelle : Trouvez votre mission personnelle dans la vie, en identifiant ce que vous êtes vraiment passionné et talentueux. Utilisez ces dons pour aider les autres et faire une différence positive dans le monde.

8. Cultiver la conscience de soi : Cultivez la conscience de soi tout au long de votre chemin de l'étoile. Écoutez votre corps, votre esprit et vos émotions. Observez-vous de l'intérieur pour comprendre comment vous fonctionnez et ce dont vous avez besoin pour être heureux.

Le chemin de l'étoile peut être long et difficile, mais il peut également être passionnant et gratifiant. Soyez patient et persistant dans votre recherche de la vérité intérieure et de la connexion spirituelle. Vous en récolterez les fruits tout au long de votre vie.

9. La contemplation du ciel étoilé, comme l’ascension d’un sommet, devrait donner aux humains la solution de tous leurs problèmes, car elle leur ouvre les portes de leur ciel intérieur. Celui qui s’habitue à regarder les étoiles avec amour, en méditant sur l’harmonie cosmique, sur ces lumières qui viennent de si loin dans l’espace et dans le temps, parcourt par la pensée les régions spirituelles qui sont aussi en lui. »

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 09:26

L’ensemble des lois et principes alchimique est consigné dans une langue symbolique (comme la formule V.I .T.R.I.O.L. dont le déchiffrement faisait partie des épreuves initiatiques….

La Pierre Philosophale suit un processus de fabrication long et complexe : L’alchimiste doit tout d’abord extraire sa matière première des profondeurs du sol ; Visite l’intérieur de la terre. Puis il doit rectifier en quatre étapes ;


Première étape, rendre la matière liquide ;

Deuxième étape : évaporer l’eau superflue afin d’obtenir un produit visqueux ayant un aspect vitreux. C’est VITRUM, le verre, qui consacre l’étymologie du mot V.I .T.R.I.O.L . Vitriol est d’ailleurs le nom chimique ancien des sulfates.

Troisième étape : Séparer et purifier chacun des éléments de la matière ; on peut trouver ici une analogie avec l’initiation maçonnique et ses quatre purifications symboliques ;

Enfin, quatrième étape, réunir les esprits purs pour former la pierre philosophale ; cette réunion des esprits purs que l’on peut qualifier de quintessence est directement comparable à La Tenue et trouve sa finalité dans l’EGREGORE. Les quatre étapes constituent pour l’alchimiste la rectification contenue dans la formule V.I .T.R.I.O.L.

L’alchimiste initié doit à l’instar du maçon, ou plus exactement du Maître Maçon, être un véritable expert maîtrisant plusieurs techniques :
La première de ces méthodes est :

- l'OEuvre au noir ; celle qui consiste, en alchimie comme en Maçonnerie, en l’art de débarrasser la matière de ses impuretés ;
- L’OEuvre au blanc qui permet de fabriquer la pierre blanche transmutant les vils métaux en argent
- L’OEuvre au rouge qui produit la pierre rouge transmutant le mercure en or. Cette courte évocation de l’Alchimie nous permet de voir combien sont nombreux les parallèles entre l’Alchimie et la Franc Maçonnerie ;

 

V.I .T.R.I.O.L. C’est assurément la première confrontation de l’impétrant avec le langage des initiales qui nous est cher. Je dis première confrontation car il a bien reçu un courrier de convocation sur lequel il y a ce type de communication
mais pensant à l’ésotérisme maçonnique qui ne lui pas été encore révélé, il se dit qu’il a bien le temps de le comprendre… Et pourtant Cela lui confère un statut particulier car la formule est à la fois symbole et allégorie… Alors que signifie cette formule en la décomposant ? …

La première partie de la formule « VISITA INTERIORA TERRA » est une invitation à l’introspection : Dans le rite Français de 1786 avant l’ouverture rituelle des travaux, Le vénérable disait : « Mes FF\ , descendons en nous même !» Cette injonction, suivie du silence, résume admirablement le travail sur la perpendiculaire. Seule la phase d’introspection nous permet de descendre dans les plus grandes profondeurs de nos êtres. S’initier, c’est d’abord apprendre à se connaître soi-même. Le silence de l’apprenti n’est donc plus là que pour l’aider à observer et comprendre, mais il s’agit d’une véritable ascèse méditative qui est la condition matérielle à la phase d’introspection.

La formule V.I .T.R.I.O.L. est une invitation pour l’impétrant à pénétrer le monde obscur de la terre, à découvrir et à connaître les secrets intérieurs de sa nature ainsi que ses méandres cachés. Cependant, si V.I .T.R.I.O.L. s’adresse en premier lieu à l’impétrant, chacun sait ici, quel que soit son degré d’avancement maçonnique que c’est à la terre que toute vie retourne, et qu’après être passée par la putréfaction, la vie renaît sous une autre forme. Chacun sait aussi puisqu'initié, que c’est en notre temple intérieur que réside le secret ; Le cherchant devenu impétrant, comme l’apprenti, le compagnon et le maître sont systématiquement invités au «Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et le Dieux ».

La terre , premier des quatre éléments alchimiques, est une allégorie signifiant l’Homme. ADAM AH signifie en HEBREU « LA TERRE », et Adam ah est la racine du nom « ADAM », le premier Homme. Cet Homme est à l’origine un profane, c’est à dire quelqu’un qui a en lui des qualités et un potentiel dont il ignore même l’existence, mais que cette fertilité qu’il soupçonne le pousse à faire la démarche initiatique que nous connaissons.                                                                    La méthode Maçonnique, c’est à dire l’initiation et le perfectionnement lui permettront de mettre à jour sa potentialité au moyen de la deuxième partie de la formule « RECTIFICANDO » : la RECTIFICATION.

Le mot « Rectification » indique, qu’à un moment donné, il va falloir cesser la phase d’observation pour aborder une phase plus active ; A mon avis, mes bien aimés FF\, il y a deux domaines précis où la rectification va s’exercer ; Le premier c’est l’indication qu’il va falloir s’interroger sur ce qui nous paraissait évident autrefois ; remettre en cause nos acquis, se questionner sur le processus de la pensée, redessiner nos schémas de déduction et d’induction, ceux que les psychologues appellent les « paradigmes » ; cultiver le doute ; s’adonner à l’exercice si délicat de la tolérance, celle qui fait accepter les différences et qui permet de comprendre l’autre en acceptant pourquoi il pense différemment et en quoi cette différence enrichit le maçon.. Le deuxième domaine de la rectification est la mise en route vers la recherche du savoir et de la vérité. La phase de construction qui suit la déconstruction, celle de la recherche du nouveau sens, celle qui transforme un homme ordinaire en Apprenti Initié, de reconnaître ses erreurs , de se considérer en permanence comme une pierre brute, même si celle-ci ressemble à s’y méprendre à une pierre taillée. La Rectification est l’opération essentielle à la progression du savoir ; elle doit être permanente comme notre quête d’idéal et de perfection.

C’est la rectification qui fait du maître Maçon un éternel Apprenti ; c’est elle qui impose de plus en plus d’humilité au fur et à mesure que le parcours maçonnique avance. La rectification fait prendre conscience que le parcours accompli n’est rien au regard du parcours à accomplir. Car le parcours initiatique est un escalier qu’on doit redescendre intégralement à chaque fois qu’une nouvelle marche est franchie. Je ne trahis aucun secret en révélant ceci à nos FF\ Apprentis ou Compagnons FF\ Apprentis et Compagnons, regardez où siège l’ancien Vénérable de cette loge, et vous comprendrez que les honneurs n’ont pas cours en cette enceinte ! Seuls les devoirs sont la résultante des droits !                                                                                        Soyez donc persuadés mes FF \ Apprentis et Compagnons, que le mot Maîtrise qui symbolise la plénitude des droits dans la vie profane signifie en maçonnerie solitude d’un apprenti laissé face à lui même : L’équerre, bijou du vénérable, symbolisant le maître de la loge conserve le fil à plomb de manière induite tel qu’on le voit sur la perpendiculaire, bijou du 2ème surveillant et sur le niveau, bijou du 1er surveillant. Bien sûr, s’il n’est pas physiquement apparent sur l’équerre, il est là, présent dans tous les esprits des Maîtres de la loge et physiquement maintenu au plafond comme menaçant si notre édifice s’écroule.

Ce fil à plomb, attaché à la voûte étoilée, est le garant de l’axe vertical ascensionnel et descendant qui nous fait passer continuellement de la matière à l’esprit et de l’esprit à la matière. Le plomb, maintient bien vertical cet axe microcosme-cosmos au même titre que l’équilibre matière-esprit lui même encore symbolisé par l’équerre et le compas posés sur le livre de la loi. D’ailleurs, lorsque le maître des cérémonies et l’expert forment l’équerre et que le vénérable invoque le GADLU, formant le compas avec son maillet et son glaive, les FF\ des colonnes y voient le fil à plomb dans l’axe du temple. De même la rectification sans introspection est concevable dans un club de réflexion sur la société mais pas dans une loge maçonnique. La rectification est la substitution de la question : « Qu’est ce qui est vrai ? » par la question : « Pourquoi et comment je cherche le vrai ? » Alors et alors seulement, nous découvrirons la pierre cachée contenue dans la troisième partie de la formule : « INVENIES OCCULTUM LAPIDEM ».


Quelle est donc cette pierre philosophale, celle qui transforme le vil métal en argent, le mercure en or ? Est-ce la vérité elle-même ? Est-ce nous-mêmes rectifiés ? Est-ce un autre homme que nous aurons fait apparaître par la rectification ?.. Fidèle à l’habitude qui consiste à poser des questions alors que l’on s’attend à une réponse, je suspends ici le symbolisme pour comparer la formule V.I.T.R.I.O.L. et la méthode maçonnique. La maçonnerie, à l’instar de toutes les sociétés initiatiques traditionnelles tend à oeuvrer à la transformation d’hommes ordinaires en hommes transcendants. Jung déclare dans son ouvrage la dialectique du MOI et du SOI : « Plus on prend conscience de soi-même, grâce à la connaissance que l’on en acquiert petit à petit, et grâce aux rectifications de comportement qui en découlent, plus s’amincit et disparaît la couche de l’inconscient personnel déposée, tel un limon sur l’inconscient collectif ». La méthode maçonnique ne s’arrête pas là. Elle propose, en outre, l’intégration progressive par l’initié de l’inconscient collectif de la maçonnerie : Je qualifierais comme inconscient collectif le poids des outils, symboles, mythes et allégories de la maçonnerie ainsi que l’EGREGORE de la loge ; ils sont là et font partie de nous…

C’est par l’appropriation de ceux –ci postérieurement à sa période d’introspection que l’Initié va rectifier. V.I.T.R.I.O.L. S’intègre bien dans la méthode maçonnique au moyen de ce que l’on peut appeler l’Epigénie ; ce mot, employé par des géographes désigne la transformation d’un minerais par un autre, molécule après molécule, à l’image des greffes pratiquées dans la chirurgie osseuse. La moelle osseuse, élément impur car malade, va, au moyen de la greffe d’un élément pur car sain, se purifier petit à petit pour devenir finalement complètement saine. S’il y a intervention de l’extérieur, c’est la moelle, elle-même, qui se purifie. Le profane, par son initiation va subir une greffe de maçonnerie, entamera une phase d’introspection et passera, petit à petit, au moyen de la rectification, de l’état d’homme ordinaire à l’état d’homme sage, voire transcendant.

Pour conclure, je terminerai par deux analogies du Grand OEuvre :

La première analogie concerne le Franc Maçon lui-même : A force de travail sur soi et de rectifications, l’initié passe de l' OEuvre au Noir à l'OEuvre au Blanc . L’oeuvre au blanc est à la portée de n’importe quel Maçon , pour peu qu’il travaille : L assiduité, la connaissance du rite, la présentation de planches, le respect de ses engagements, la fraternité, la dévotion lors de ses offices sont des caractéristiques nécessaires à un bon Maçon . Au bout de quelques années, il entreprend l'OEuvre au Rouge ;                                                                                                  Si, en Alchimie, L’OEuvre au Rouge permet la transmutation du mercure en or, en Maçonnerie, c’est la transmutation du bon Maçon en Maçon transcendant, celui qu’on peut appeler Initié Initiant : cet OEuvre ne s’accomplit complètement que pour quelques rares grands Initiés que seuls les FF \ reconnaissent comme tels. Ceux –ci rayonnent de l’intérieur comme le delta lumineux ; lorsqu’ils sont passés à l’orient éternel, ils marquent de façon indélébile l’inconscient collectif de la loge.

La deuxième analogie concerne la loge et sa tenue, 

l’OEuvre au Noir s’accomplit lorsque les FF\ méditent avant la tenue revêtus de leur bourgeron noir ,
l'OEuvre au Blanc s’accomplit lors de la tenue par le travail maçonnique qui confère la valeur de l’argent aux paroles entendues en loge ; iL est symbolisé par la couleur des gants & des tabliers ;
enfin l'OEuvre au Rouge ne s’accomplit que lorsqu’il y a l’EGREGORE, ce silence d’Or qui ponctue notre tenue lors de la Chaîne d’Union et il ne peut y avoir EGREGORE que s’il y a l’amour dont le rouge est la couleur.

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19 décembre 2023 2 19 /12 /décembre /2023 06:44

« - Quel âge avez-vous ?

                                                                    -  Dix semaines d’années »

 

 

La liberté de conscience, fondement  de la  démarche maçonnique  est un atout privilégié pour  nous conduire parfois à prendre en considération  l’ensemble des Traditions et pas seulement les Traditions juives ou chrétiennes, et  à s’en inspirer pour tenter de lever le voile sur certains passages du rituel.

C’est la raison pour laquelle le terme d’ « approche » a été choisi laissant ainsi à chacun la liberté ou non d’ouvrir d’autres « portes » en fonction de sa culture ou sa sensibilité.  

 Mais revenons à l’âge du Chevalier d’Orient et d’Occident : « Dix semaines d’années ».

Dans ma première approche, je crois avoir fait comme la plupart d’entre vous, des recherches dans les textes sacrés, notamment en reprenant la Bible de Jérusalem et la lecture du livre du prophète Daniel. Livre qui dans sa 2ème partie relate les  visions et les prophéties  de Daniel d’où serait extrait  l’âge de notre  Chevalier d’Orient et d’Occident.

Dans ce livre (des paragraphes 9.1 au 9.27), on ne retrouve pas in extenso «  Dix semaines d’années ». Le texte maçonnique s’est inspiré de la symbolique du livre de Daniel pour  susciter me semble-t-il  une réflexion voire  une prise de conscience chez l’impétrant.

Mais nous y reviendrons……….

Dans la Bible de Jérusalem,  au paragraphe 9.2 on peut lire «  En l’an un de son règne  ( il s’agit du règne de Darius de 522-486 av J.C), moi Daniel, je scrutais les Ecritures, computant* le nombre des années – tel qu’il fut révélé par Yahvé au prophète Jérémie- qui doivent s’accomplir pour les ruines de Jérusalem, à savoir 70 ans » ;  Puis  Daniel nous  indique que l’ange Gabriel est venu lui dire  (paragraphe 9.24)  que  70 semaines seraient assignées à son peuple et sa ville sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l’iniquité, pour introduire  l’éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des Saints »

Il semblerait qu’à travers les âges, les 70 semaines évoquées par Daniel aient fait l’objet de très nombreuses interprétations, souvent divergentes, mais il ressort de l’une de ces interprétations que l’expression « semaines » désignerait littéralement  une collection de sept « choses » ;

Ceux et celles qui ont voulu donner une réalité  à cette prophétie en  ont conclu que  « les semaines » dont il était question ici  n’étaient  pas des semaines de 7 jours comme on pouvait l’envisager déjà  à l’époque  puisque la semaine serait  une institution hébraïque consistant en une série répétitive de 7 jours (du dimanche au samedi), mais  « des semaines d’années » c’est-à-dire « des périodes de sept ans » !!!! 

Ainsi  la prophétie de Daniel aurait permis à  cette interprétation de corroborer, par de « savants » calculs, des évènements d’une grande importance  pour les chrétiens à savoir la crucifixion du Messie (la soixante-neuvième semaine) et les circonstances précédant son retour en gloire (la soixante-dixième semaine).

 Cette  analyse du texte biblique que l’on a voulu rationnaliser par des extrapolations à marche forcée sur l’échelle du temps (linéaire) ne nous  éclaire pas vraiment sur le sens initiatique  de l’âge du Chevalier d’Orient et d’Occident.

On retiendra  cependant de cette explication  que les  « semaines d’années » correspondraient  à «  sept ans »  et que les ruines de Jérusalem  auraient duré 70 ans.

 Il semblerait  bien que les rédacteurs de notre rituel se soient inspirés  de  cette interprétation là,  pour fixer l’âge du Chevalier d’Orient et d’Occident.

 «  Dix semaines d’années »  correspondraient  ainsi à 10 fois 7 ans (ou choses) soit 70 ans…... C’est-à-dire la durée de la captivité de deux des douze tribus d’Israël  à Babylone,  au terme de laquelle la liberté retrouvée, le temple  de Jérusalem serait  réédifié.

La symbolique du nombre 70 confirme  cette approche ;  70 est le nombre qui correspond à la totalité d’une évolution, un cycle évolutif complètement achevé (fin de la captivité) et le début d’un autre cycle (reconstruction du Temple de Jérusalem).

A  chaque étape de son cheminement, l’initié se voit attribuer   un âge dont la symbolique sera un support dans son évolution au sein du grade qui lui est conféré.   3 ans, 5 ans, 7ans et +, neuf semaines sur sept ans, 9 ans, et enfin 10 semaines d’années.  

L’âge du Chevalier d’Orient et d’Occident est un des  plus énigmatiques certes, mais en quoi est-il si différent ?

Après de nombreux tâtonnements une autre piste s’est dessinée

 La lettre hébraïque qui  correspond à 70 est Ghaïn (ayin),  symbole de chute et d’écroulement !

Voilà qui est  curieux…. Qu’est-ce qui s’écroule ? Il  y avait  eu  pourtant une fin plutôt heureuse, celle de la fin de la captivité, la victoire  après une lutte acharnée au passage du pont  et l’espérance de jours meilleurs alors pourquoi y voir une chute, un écroulement ?

Un peu machinalement j’ai répété mentalement à plusieurs reprises l’âge du Chevalier comme pour essayer d’en faire jaillir quelque chose et cela m’a fait penser à ces phrases ou brèves anecdotes échangées entre un Maître et son disciple dans la tradition  du bouddhisme Zen ou utilisées dans certaines écoles du bouddhisme Chan que l’on appelle KOAN* ( prononcer Gong’an). Le Koan ne peut-être résolu de manière intellectuelle, le raisonnement logique est banni ou très marginal car il conduit à des lieux communs ou des impasses.

« 10 semaines d’années » pourrait nous  faire penser à un Koan.

Il s’agit dans cette pratique de délaisser son appréhension habituelle des phénomènes pour se laisser pénétrer  par une autre forme de connaissance intuitive. Le Koan est une sorte d’énigme irrationnelle que l’on va laisser mûrir dans son esprit et où le mental est désarçonné !

Le caractère conventionnel du langage doit être dépassé au profit d’une parole vive qui ouvre sur une autre dimension ;

 Ce n’est pas une devinette, la phrase peut-être commentée, mais le commentaire ne fait pas comprendre la phrase, il en ouvre seulement la voie.

Ce qu’il faut, c’est libérer notre intuition de l’emprise du mental raisonneur. La perception intuitive témoigne d’une faculté éminemment subtile, qui ne peut se manifester que dans le silence des ratiocinations.

Le mental,  notre faculté d’appréhender les choses de manière rationnelle est surtout en occident un frein à une  autre forme d’intelligence plus globale, plus directe, qui ne transite pas par la pensée mais par l’expérience directe, par le ressenti.

Un dépouillement, une humilité et une vacuité intérieure sont requis. L’arrogante confiance en nos constructions mentales bloque notre intelligence intuitive.

Les thèmes les plus fréquents de ces « Koans » s’appuient sur la dualité de l’être.  Le bouddhisme « zen »  propose par ses « koans » de ne plus séparer l’intérieur et l’extérieur, le corps et l’esprit, soi et autrui. Le « Koan » est très utile à la réflexion intérieure, il permet d’arriver au plus profond de soi. Mais surtout il apprend à penser en dehors des schémas conceptuels. Il abolit la frontière entre le paraître et l’être.

Ne sommes-nous pas mes SS et mes FF Chevaliers, au cœur même de « l’enseignement » principal de ce 3ème Ordre.

Sur ce pont où la bataille a fait rage n’a-t-on pas laissé nos distinctions, les signes de notre appartenance à un monde qui se nourrit des apparences et auquel nous sommes très attachés ?

 Il est dit en Inde : «  Si rien n’est perdu, rien n’est obtenu » (Initiation de l’Advaïta Vedanta)

On   perçoit  dans  cette phrase «  10 semaines d’années », le moyen, à la manière d’un Koan, d’arriver à une réflexion intérieure pour s’extraire de la dualité de l’être et du paraître. En d’autres termes pour « se libérer » non pas en éliminant le paraître au profit de l’être, mais en abolissant la frontière qui les sépare, source d’ignorance et de souffrance.

Cette libération (il ne s’agit plus de liberté)  n’est pas quelque chose qui arrive par étape, progressivement ; c’est quelque chose de soudain. C’est quelque chose qui ne s’explique pas, à laquelle on ne s’attend pas  mais  que l’on connaît c’est-à-dire dont on fait l’expérience.

Par l’intuition, on appréhende une Réalité qui transcende la raison humaine. Cette intuition a toute la force, et toute l’évidence d’une perception.  Il ne s’agit pas de l’intuition ordinaire dont on entend  parler quelques fois et qui est plus du domaine de l’instinct,  mais d’une intuition plus éclairée, bien plus  sensible.

 Autrement dit, lorsque la perception intuitive possède la force nécessaire, il en résulte une connaissance nouvelle, une prise de conscience spontanée qui éclaire la raison.

L’intuition est l’échelon le plus élevé de la conscience.

La captivité à Babylone pendant 70 ans, comme l’âge du Chevalier d’Orient et d’Occident sont bien évidemment symboliques. Dans les deux cas, Il ne s’agit pas d’une durée, mais d’un état. Une façon d’être et de penser conditionnée dont nous étions captifs. La délivrance  sonne l’achèvement d’un cycle (70) et l’écroulement (Ayin) de nos certitudes intérieures, de nos habitudes, de nos attachements,  de nos croyances quelles qu’elles soient, de notre forme habituelle de penser, de  notre besoin de nous identifier au personnage que nous croyons être.

Cette délivrance consiste intuitivement à se  positionner en qualité de témoin, d’observateur de nos pensées, de nos paroles et des nos actes. Ce recul est un bouleversement.

 Nous savons qu’au terme de ce 3ème Ordre, nous  ne nous  projetterons  plus, nous ne construirons plus de temple à l’extérieur de nous-mêmes mais à l’intérieur, dans nos cœurs.  Ce 3ème Ordre est exigent, il est notre ultime chance de comprendre que nous ne pourrons véritablement nous connaître sans modifier notre mode de perception ;

Car vous l’aurez compris,  ce n’est pas tant l’âge du chevalier que la manière de nous y faire réfléchir qui est important. C’est un changement de perspective radical. Notre vision du monde aura changé et  le dépouillement  qui en résultera sera  indispensable à la  poursuite de notre cheminement initiatique et  à la compréhension des vertus théologales du 4ème Ordre. Vertus qui viendront nous enrichir au sens spirituel du terme et nous permettre en toute humilité de nous ouvrir aux autres.

 Car :

 La foi n’est pas issue du raisonnement,  elle n’est pas non plus  une croyance au sens religieux et donc exotérique, elle est une certitude intérieure fruit de la  connaissance intuitive.

L’espérance  est le résultat de la pensée positive, pensée qui ne peut  prendre  sa source dans un  mental farouchement discriminant et réprobateur, mais qui émane de l’intelligence fondée sur la foi.

 Quant à la  charité, ne   provient-elle pas de l’ouverture du cœur. Par la charité l’égo se casse et le cœur libéré de sa carapace s’ouvre à  soi-même et aux autres.

Ce 3ème Ordre est une étape cruciale dans notre combat,  celui là même  qui  a eu lieu  sur ce pont pour que l’on devienne réellement des maçons libres ;

  Venir à la Connaissance c’est vaincre nos passions,  ……… Une spiritualité qui n’est pas basée sur l’expérience intérieure, qui n’a pas pour but d’acheminer vers cette expérience, de l’alimenter et de l’élargir  se résumerait à quoi  en définitive ?

Dans cette même perspective, nous pourrions  nous demander  à quoi servent les ponts si personne ne veut les traverser ?

 Je voudrais terminer mon approche en citant René GUENON qui en parlant du symbolisme dira qu’il est le langage universel qui mène à l’affranchissement progressif de la modalité discursive et mentale, celle-ci étant in fine un obstacle à l’assimilation de la connaissance.

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